13 novembre
09:30 - 11:00
Hôtel Bonaventure
Salle : Turtle Island Lounge
Comment aborder et accueillir convenablement les cultures autochtones et aborigènes dans sa programmation artistique ?
Modératrice : Barbara Kaneratonni Diabo, directrice artistique et chorégraphe A'nó:wara Dance Theatre (Québec).
La chorégraphe et directrice artistique Barbara Diabo vous accueille dans un espace dédié aux artistes autochtones et aborigènes présentes et présents à la Biennale CINARS, que ce soit dans la programmation officielle ou le volet Off. Cet espace de dialogues est aussi une rencontre pour aider à mieux comprendre le respect des cultures, pour supporter les initiatives des programmateurs.trices, agent.e.s et producteurs.trices inscrits à CINARS. Venez participer à la conversation sur la manière d'améliorer les relations avec les premières nations dans le domaine des arts du spectacle.
Quelle que soit l’étape dans laquelle vous êtes ou quelle que soit votre discipline artistique, ce lieu a été pensé pour faciliter les bonnes façons d’accueillir les expressions artistiques variées, issues des cultures premières ancestrales.
Barbara Kaneratonni Diabo est Kanien’keha:ka (Mohawk) d’héritage mixte, originaire de Kahnawake. Elle est directrice artistique et chorégraphe pour A’nó:wara Dance Theatre. Primée pour ses chorégraphies et interprétations depuis plus de 25 ans, elle crée afin de mettre en lumière les thèmes, récits et perspectives autochtones. Pour ce faire, elle combine les styles de danse des pow-wow, des Haudenosaunee et du contemporain afin d’invoquer une fusion artistique qui rejoint différents publics. Diabo performe à travers le Canada et à l’international, elle est une des huit interprètes privilégiées à avoir été invitée à se produire au Gathering of Nations (Nouveau-Mexique) – le plus grand pow-wow du monde – dans le cadre de sa première compétition de danse du cerceau (2015). Barbara Kaneratonni Diabo collabore également avec plusieurs organisations – notamment La Danse sur les routes du Québec et la Indigenous Performing Arts Alliance – avec qui elle contribue à éduquer les populations, à créer des « safe spaces » et à épauler les artistes autochtones à travers le monde. Sa culture mohawk lui enseignant que la danse est plus qu’un spectacle, Diabo performe et crée pour les générations à venir, pour honorer ses ancêtres, pour un sens de la communauté, inspirer et encourager la fierté culturelle afin d’élever les esprits. Elle est lauréate du Prix de la Danse de Montréal 2021, catégorie Interprète, remis par le Regroupement Québécois de la Danse.